Jean Zay

(actualisé le ) par Mme Lavignasse

 

Humaniste, laïque, intellectuel, Jean Zay (1904-1944) est un homme politique de la IIIème République.

Il fut député et ministre de l’Education nationale sous les divers gouvernements du Front Populaire qui se succèdent, jusqu’à sa démission le 2 septembre 1939 afin de rejoindre l’armée combattante.


Il a mis une grande volonté à démocratiser et moderniser le système scolaire français.

Dans ses attributions figurait également la culture française. Dans ce domaine, il ne resta pas non plus inactif : il crée le Musée de l’Homme, le Musée d’Art Moderne, il réorganise les théâtres nationaux, développe la lecture publique et est à l’origine du CNRS. Il encourage par ailleurs le principe des bibliothèques mobiles (les bibliobus) et propose également la création du festival de Cannes

Engagé volontaire en 1939, il s’embarque sur le Massilia en juin 1940 avec les parlementaires opposés à l’armistice pour rejoindre l’Afrique du Nord. En octobre 1940 Vichy le condamne pour désertion en présence de l’ennemi, à la déportation à vie et à la dégradation militaire. Sa peine est commuée en internement et il est incarcéré à Riom.

C’est dans sa prison qu’il est enlevé le 20 juin 1944 par des miliciens français déguisés en résistants. Ces derniers l’abattront à Molles, dans l’Allier, puis le jetteront dans un puits. Il avait 40 ans. Son corps ne sera retrouvé qu’en 1946.

Étant juif par son père, protestant par sa mère, franc-maçon et radical de gauche, il suscitait la haine de la part des nazis et des miliciens en raison de ses convictions et de son combat contre le nazisme.

 

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